Le titre d’ « ostéopathe » protégé en suisse
Depuis le 1er janvier 2013, le titre d’ « ostéopathe » est protégé et seuls les titulaires du diplôme intercantonal sont habilités à le porter.Cette nouvelle réglementation garantit aux patients une prise en charge par un praticien agréé et qualifié, assurant ainsi les meilleures conditions en termes de compétence et de sécurité, tant dans les traitements proposés que dans la prise en charge du patient.
Des patients entre de bonnes mains
Cette réglementation est le fruit d’un travail de longue haleine, initié à la demande des ostéopathes. Au début des années 2000, suite au développement important de la pratique de l’ostéopathie en Suisse, et afin d’assurer la sécurité des patients, les cantons ont souhaité uniformiser les conditions de la délivrance des autorisations de pratiquer la profession d’ostéopathes. La Conférence Suisse des Directrices et Directeurs Cantonaux de la Santé (CDS) a donc initié l’élaboration d’une réglementation intercantonale dans le but de mettre sur pied un cadre délimitant la formation et les conditions de la pratique de cette profession. En novembre 2006, le règlement intercantonal pour ostéopathes est accepté à l’unanimité par la CDS, mettant sur pied un examen intercantonal couronné par un diplôme d’ostéopathe CDS. Dès le 1er janvier 2013, chaque candidat qui se présente à l’examen intercantonal doit justifier d’une formation de cinq ans à plein temps et d’un stage de deux ans de pratique clinique. Plus de 800 diplômes ont été décernés à ce jour, dont plus de la moitié en Suisse romande.
De nombreuses indications
L’ostéopathie est une médecine manuelle qui s’appuie sur le concept que l’organisme est un tout et que la santé passe par l’équilibre de l’ensemble de ces structures.
La spécificité de l’ostéopathe tient dans sa capacité à traiter non seulement les lésions mécaniques réversibles du système locomoteur, mais également l’éventail des restrictions de mobilité d’autres systèmes.
Les indications d’un traitement ostéopathique sont très larges. Du nouveau-né jusqu’à la personne âgée, on peut consulter un ostéopathe pour de nombreux motifs.
Si le « mal du dos » est la raison la plus fréquente pour consulter un ostéopathe, de nombreux autres motifs tels que, notamment, céphalées, troubles fonctionnels des systèmes digestif ou respiratoire représentent également de bonnes indications pour une visite chez un ostéopathe. Les traitements ostéopathiques sont pris en charge par les assurances complémentaires adéquates.
La Fédération Suisse des Ostéopathes (FSO-SVO) a été créée en 2005. Elle regroupe aujourd’hui plus de 700 membres pratiquant de manière exclusive l’ostéopathie et répondant à de hauts critères de formation. Elle est l’interlocutrice unique des autorités compétentes.
La spécificité de l’ostéopathe tient dans sa capacité à traiter non seulement les lésions mécaniques réversibles du système locomoteur, mais également l’éventail des restrictions de mobilité d’autres systèmes.
Les indications d’un traitement ostéopathique sont très larges. Du nouveau-né jusqu’à la personne âgée, on peut consulter un ostéopathe pour de nombreux motifs.
Si le « mal du dos » est la raison la plus fréquente pour consulter un ostéopathe, de nombreux autres motifs tels que, notamment, céphalées, troubles fonctionnels des systèmes digestif ou respiratoire représentent également de bonnes indications pour une visite chez un ostéopathe. Les traitements ostéopathiques sont pris en charge par les assurances complémentaires adéquates.
La Fédération Suisse des Ostéopathes (FSO-SVO) a été créée en 2005. Elle regroupe aujourd’hui plus de 700 membres pratiquant de manière exclusive l’ostéopathie et répondant à de hauts critères de formation. Elle est l’interlocutrice unique des autorités compétentes.
Pour tout renseignement complémentaire
M. Sebastian Byrde, Président de la FSO-SVO
E-mail : s.byrde@fso-svo.ch
E-mail : s.byrde@fso-svo.ch